Petite anecdote.
Nous sommes en voyage depuis mi-février en terres ibériques.
Le 17 février, on laisse la voiture devant notre hôtel, on se promène dans Madrid et au retour, on s'aperçoit (Anne surtout, moi je ne vois jamais rien...!) qu'un indélicat en se garant nous a laissé beaucoup de sa peinture sur notre pare-choc à arrière gauche.
On demande à la réception si quelqu'un a laissé ses coordonnées...Non!
On enquête dans les environs et on aperçoit garée 50m plus loin une Mercos vert foncé (la teinte laissée sur notre pare-choc ) et dont le pare-choc avant droit est bien abîmé avec des traces blanche (couleur de notre mercos à nous ! ) Nous prenons des photos des 2 voitures.
Anne étant une fine hispanisante (avec l'aide de la réceptionniste) fait une petit papier que nous laissons sous l'essuie-glace de l'indélicat .
Le lendemain, continuation de notre visite (après avoir rangée notre voiture au garage de l'hôtel) à pied de la ville et coup de fil de la réceptionniste qui nous explique que l'indélicat (qui en conséquence ne l'est plus ) reconnait l'accrochage...que c'est un de ses amis qui conduisait...Et qu'il laisse ses coordonnées.
Le soir, la réceptionniste nous communique effectivement un papier où le propriétaire de la Mercos verte reconnait avoir accroché notre Mercos blanche en se garant, qu'il est donc responsable, laissant ses coordonnées, celles de son assurance et ses regrets.
Payant très peu cher pour l'ensemble de nos assurances automobiles et ne souhaitant donc pas faire intervenir notre assurance (même non responsables, il vaut toujours mieux se débrouiller par soi-même) nous faisons (ou plutôt Anne fait) une beau courrier en espagnol avec copie des photos, des la lettre de notre "adversaire" plus une copie du devis que notre garagiste nous a fait à partir des photos que nous lui avons envoyées et une copie de notre RIB, demandant un virement du montant du devis et expliquant que nous n'avons pas fait de constat puisque nous n'avons jamais rencontré le proprio de l'autre voiture...
Le tout posté le 3 mars d'un petit village perdu de la frontière Hispano-Lusitanienne à LINEA DIRETTA ASSURANCES à partir des coordonnées postales que nous avons trouvé sur Internet.
Le 23 mars dernier, toujours en voyage mais en terre portugaise, surveillant notre compte bancaire, nous avons la surprise de découvrir un joli virement du montant exact au centime près du devis envoyé qui nous attend gentiment depuis qu'il a été viré le 20 par LINEA DIRETTA.
Surprenant non ?