Bon j'ai pas autant de talent que Joe pour partager mes histoires de boulet en faisant rire, mais celle là je ne pouvais pas la passer sous silence...
Le WE dernier on s'est fait une petite virée sans les enfants et pour fêter ça on a voulu visiter la côte amalfitaine (en Italie, sud de Naples), et pour que ça soit plus romantique Virginie a suggéré qu'on fasse tout en scooter. Bon, j'avais jamais fait de deux roues motorisé de ma vie mais comme je m'en sors pas trop mal en vélo et en voiture je me suis dit "même pas peur !", bingo.
Donc fraichement débarqués de l'aéroport on trouve un Honda 125 à louer et hop, c'est parti, non sans quelques appréhensions pour trouver comment enlever la béquille et démarrer sans se casser la gueule après avoir affirmé à la nana de la boite de loc que "oui oui j'ai l'habitude du scooter"
Jour 1 : J'y vais tranquillement, je fais quelques tests pour constater que la commande de frein avant n'est pas du même côté qu'en vélo, et on se balade raisonnablement en se disant que c'est pas le moment de laisser trois enfants orphelins d’un coup.
Jour 2 : Il fait beau, tout va bien, bon ça va 5 mn d'être raisonnables surtout qu'on se fait doubler par tous les italiens en Vespa donc je commence à mettre du gaz et à prendre de l'angle. Fin de journée : oups, la béquille a vite fait de frotter dans les virages ! Le soir je stationne le scooter et la béquille finit par se rompre... J'aurais du y voir un avertissement.
Jour 3 : Pas de bol, un déluge d'eau nous tombe sur la tête, en plus ce jour là on avait 50 bornes à faire. Là-bas c'est montagneux donc les routes sont très sinueuses (un peu comme en Corse ou en Croatie); Bizarrement on ne voit plus beaucoup de scooters sur les routes, et je ne me fais plus beaucoup doubler... on arrive en ville, et dans une forte pente avec une épingle au bout Virginie me dit qu'elle a peur, alors je décide de freiner vachement tôt pour sécuriser, et là j'ai rien compris : une fraction de seconde après avoir touché au frein, on était par terre... moi sur les fesses et les mains, et Virginie pareil mais avec le scooter en plus sur la cuisse.
Bon, on s'en tire avec quelques beaux bleus et contusions, mais la plus grosse blessure, vous l'aurez deviné, est celle faite à l'égo...
J'ai toujours pas compris avec le recul quelle erreur j'ai faite, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'on est quand même vachement plus sereins en voiture !